Les politiques �conomiques contemporaines des pays membres de la BID offrent un r�le important au secteur priv� dans le cadre de leur d�veloppement �conomique. Comme facteur d�terminant de sa contribution au d�veloppement, la part du secteur priv� dans la formation du capital domestique brut fixe, dans les pays membres, a �t� estim�e � plus de 60 % du total des investissements.
Dans les pays membres de la BID, le secteur priv� intervient d'abord au niveau des micros et petites entreprises, lesquelles appartiennent fondamentalement au secteur de l'informel, puis � celui des moyennes et grandes entreprises. Au niveau des pays, il existe des diff�rences notables dans les caract�ristiques de leur secteur priv� respectif. Au bout du spectrum on trouve des secteurs priv�s fort dynamiques et solides, marqu�s par une structure diversifi�e d'entreprises de toutes dimensions et des march�s de capitaux croissants. A l'autre bout, on retrouve des secteurs priv�s en pleine croissance, caract�ris�s par des entreprises de petite taille intervenant dans les secteurs de l'informel et de l'agriculture, ainsi qu'une poign�e d'entreprises �trang�res.
Sur une �chelle plus vaste, lorsqu'on examine la part globale du secteur priv� sur le plan mondial, sous forme de pourcentage de la formation du capital domestique fixe, on constate qu'il y a eu une augmentation allant de 74,7 % en 1980 � 76,9 % en 1977.
Sur la base de ces tendances, les gouvernements des pays en d�veloppement ont cherch� � �largir la port�e de leur secteur priv� afin de b�n�ficier des gains tangibles de la globalisation. De m�me, beaucoup de pays membres de la BID ont adopt� des r�formes politiques �tendues, dans les domaines de la lib�ralisation des prix, de l'�limination des contr�les de change et des restrictions au commerce, ainsi que de la r�duction des tarifs publics, de ce fait cr�ant un environnement favorable � l'investissement dans le secteur priv�.